Jean Marc, « un voyageur qui peint »

     

Si je m’étais contenté de ne peindre, jour après jour, que ce qui m’entoure, j ’aurais fini par me lasser Je n’aurais pu, toute ma vie, peindre mon Pays d’Ouche ou les falaises du Pays de Caux. J’imagine que, saturé, j’aurais fini par laisser s’imposer le besoin de traduire les « images intérieures». Peut-être serais-je devenu un adepte de l’abstraction ? Au lieu de cela, l’inévitable saturation a fait germer en moi le désir de partir Et, comme certains prennent la route du Nord, j’ai mis le cap vers le sud..

     
     

"Le voyageur qui peint"
"qu’on voyage du moment qu’on s’attache aux diversités de la nature. La distance n’y fait rien. On peut ne jamais dépasser Saint-Denis et cependant rapporter des bords de Seine des oeuvres que j’appellerai des notes de voyage. On peut, au contraire, faire le tour du monde et ne produire que des oeuvres plus générales, impossibles à localiser, et qui sont alors, tout simplement, des tableaux... il y a deux hommes à ne pas confondre, le voyageur qui peint, le peintre qui voyage.., toute une différence “.

   

Eugène Fromentin

     
     
     
     

“Un site dominant depuis lequel le regard suit le fond des gorges. Au loin dans le creux, un village que sépare la fracture claire d’un torrent enjambé par la silhouette sombre d’un vieux pont.. ."

     
     
     
     
   
Photos André Roques ( contact : andre.roques@free.fr )